Aujourd’hui dans Gymnastique Sonore, on vous propose d’écouter un nouvel épisode d'INouie, l’émission des étudiants d’hier et d’aujourd’hui du Créadoc, le Master parcours Documentaire de création (CREADOC) à Angoulème qui forme à l’écriture et à la réalisation documentaires
Dans Inouie aujourd’hui, on découvre comment le passé de la France se transmet de générations en générations.
Pour commencer Sarah Hopsort fait se rencontrer Les deux côtés de la mémoire de la traite négrière. A Nantes, haut-lieu du commerce triangulaire du 17e au 19e siècle, la Municipalité a érigé en 2012 le mémorial de l’abolition de l’esclavage, qui met en avant ce point noir de l'Histoire française.
C'est là que se rencontrent un descendant d'hommes réduits en esclavage et un descendant d'une famille esclavagiste.
Puis Marie Flacon, avec Quand c'est plus l'heure, éclaire l'Histoire des essais nucléaires menés en Polynésie Française et leurs impacts sur la population civile à travers des témoignages, les archives officielles et les expériences familiales.
On poursuit enfin avec « Courir » une création radiophonique envoyée par Elie Peyssard réalisée pendant le confinement lié à la crise sanitaire que nous traversons.
Elle nous raconte via les sons la lutte contre le quadrillage policier depuis deux mois.
Tout ce qui circule en boucle sur Snapchat et Twitter fait écho à ce qu'il se passe en bas de chez nous. Ça fait écho à ce qu'il se passe la nuit.
En confrontant des prises de son quotidiennes et des enregistrements de contenus internet, cette courte pièce raconte l'expérience collective, personnelle et rêvée de la lutte contre le contrôle policier exacerbé pendant le confinement.
L'imperfection de la captation sonore des voix des quartiers et des prisons tranche avec la présence des voix officielles.
Entre les deux, se situe l'enregistrement quotidien du contrôle de l'espace.
J’en profite d’ailleurs pour vous rappeler que si , comme Elie, vous êtes passé à l’acte de la création radiophonique, n’hésitez pas à nous adresser vos productions par mail à gymnastiquesonore@canalb.fr qui sait, elles pourraient être diffusées sur Canal B…