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Une série documentaire produite par les radios associatives de la CORLAB et le Festival Longueur d'Ondes.

Ca va faire des histoires
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et toutes sortes de récits, réels ou fictionnés, d’hier et d’aujourd’hui, mis en mots, en images et en sons… On vous en racontera des vraies, des peu probables et des incroyables. Au creux de vos oreilles, nous glisserons des contes malicieux et étonnants, contemporains ou plus anciens, en suivant les fils cousus par les faiseurs d’histoires en tous genres.
Il sera des fois...



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ça va faire des histoires #4 - La bagarre !
11-03-2021

Ça va faire des histoires 04 – La Bagarre – 

 

Belliqueux et d'un tempérament de teignes, Monsieur Pravong et Madame Georges n'auront pas attendu longtemps pour monter sur le ring ! A deux voix, les voilà commentateurs de bagarres sanglantes et oenucléantes. A peine sont-ils effarouchés par le défilé de cloisons déviées et membres arrachés qui colorent en rouge les récits de rixes plus ou moins dégénérantes rapportés pour vous dans cet épisode 4. Chérie, ça va couper !

Au programme 

- Une présentation par Monsieur Pravong de They Live de John Carpenter ou la bagarre la plus absurde et la plus longue de l'histoire du cinéma. 

- Miss G vous propose un petit détour burlesque par Crazy Kung Fu de Stephen Chow, ou la version nouilles chinoises du western. Drôle c’est ! Rions nous !

- La bagarre en BD, avec un plaisir d'onomatopées relevées par Monsieur Pravong dans QRN sur Bretzelburg, épisode fameux du Fantasio de Franquin

- Décidement elle y tient ! Madame Georges enchaîne en parlant, encore, de kung fu, pour évoquer la bagarre dans le sport et une deuxième merveille - ce qualificatif n'engageant que les goûts douteux de la donzelle - de Stephen Chow et son Shaolin Soccer. C'est pas du kung fu, c'est pas du foot, c'est du Kung foot. AH. AH. AH

-Pour finir, Monsieur Pravong vous annonce la suite des aventures de CVFDH. Dans l'émission 5, on part en capsule interplanétaire percer des trous dans les vortex, en gros, on va voyager, avec vous, dans le temps. C'est mieux que de finir dans l'étang.

Cette merveilleuse émission est bien évidemment faite aussi de délicieux montages sonores, distillant ça et là quelques morceaux inspirés dont voici la tracklist, présentée par Monsieur Pravong, lui-même aux manettes de ce savant mélange 

liste des extraits musicaux

 

Après l’introduction de Lady Georges, c’est une composition signée John Carpenter lui-même qui se niche sous la présentation de son film (pas de celui de Lady Georges, de celui du réalisateur, sots). Coïncidence tout-à-fait fortuite, le titre entendu s’intitule They live – Coming to L.A  (ce qui n’est pas plus mal puisqu’il s’agit d’un fragment de la BO correspondante). On retrouve la suite de ce morceau après le premier extrait dialogué. Les notes inquiétantes, glissant sur des nappes de synthés lugubres, diffusées plus tard, sont celles de They live – A message (gare aux traductions imprudentes).

Un court (mais réjouissant) extrait de La Guerre, une dynamique polyphonie à quatre voix emmenée par Clément Jaquin ferme le sujet (alors que Keith David et Roddy Piper se mettent sur la gueule lointainement).

 

Avant de passer à la suite des réjouissances, le groupe Bagarre (formé par Emmaï Dee, La Bête, Majnoun, Mus, et Maître Clap) nous gratifie de son énigmatique single intitulé Écoutez-moi. Écoutez-le, vous comprendrez.

 

Le sujet suivant est consacré à « Crazy Kung-Fu » (ou « Kung-Fu Hustle » en cantonnais). Du coup, un peu de place est laissée au titre principal composé par Raymond Wong Kung Fu 1 qui introduit cette joyeuseté cinématographique hybridée. 

Bien entendu, on entendra encore l’œuvre de Wong (qui mélange audacieusement tambours folkloriques, cordes symphoniques énervées et cuivres de jazz) dans des extraits taillés au sabre d’où surgissent quelques dialogues. Alors que nous abandonnons peu à peu Stephen Chow et ses violentes pirouettes, c’est encore le maestro hongkongais qui officie (mais dans une mélopée plus traditionnelle, cette fois).

 

Les poseurs de bombes et les maniaques du scalpel reconnaissent immédiatement leur hymne national et la voix saignante de Bon Scott lors de la juteuse césure procurée par If you want Blood du groupe australien AC/DC.

 

Les guitares de ces violents habitants de l’Océanie fument encore quand survient une virgule musicale et sifflante chapardée à la série Californication. Il s’agit du thème officiel attribué au personnage de Hank Moody et c’est signé par Tyler Bates et Tree Adams. Ça ne dure pas longtemps, alors tendez bien les esgourdes.

  

Très rapidement, c’est la musique du film « Predators » qui se glisse sous la description de la bagarre dessinée de l’album « QRN sur Bretzelburg ». À priori, le lien entre les deux œuvres est pour le moins ténu. Mais c’est ignorer que le compositeur de la BO du film produit par Rodriguez, John Debney, chausse du 42, soit l’exacte pointure de Franquin (le belge talentueux qui croquait si bien Spirou et Fantasio).

 

Comme il est raisonnable de retrouver un peu de sérénité après ces émotions, on se laisse envahir par la poésie brutale de SF34 avec un Gangsta Rap (sobrement) intitulé Guerre des gangs. Le groupe est formé de deux québécois : Odini et 12.7. Les lascars enrobent leurs guns sous un flow de Rap Us et de poutine qui sent la poudre noire. Le titre de leur album, c’est « l’Art du crime » (vous voilà avertis).

 

Voilà qu’on recause de Stephen Chow (toujours bouillant) à travers son impossible film « Shaolin Soccer ». C’est tout naturellement que Raymond Wong reprend du service dans l’émission avec un score énergique et le morceau Opening. Le titre épique (bien nommé), soutenu à grands renforts de percussions, annonce la couleur de cette aventure footballistique hors-normes.

On ne tarde pas à entendre un ravissant duo chanté mettant en scène « jambe d’acier » et « tête de fer » dans un sinistre club de Karaoké. Stephen Chow (lui-même) et Wong Yut-fei incarnent ces deux personnages, parfaitement inaptes à chanter dans la version française comme dans la version originale.

On conclut par une joyeux remix du Kung-Fu Fighting de Carl Douglas qui n’en est – hélas – pas à sa première reprise.

 

Est-il besoin de préciser que nous achevons l’émission et faisons l’annonce de la suivante sur le thème principal de « Back To The Future » du grand Alan Silvestri ? D’ailleurs, John Debney (celui qui chausse comme Franquin) n’a pas cessé de faire des emprunts à la BO que Silvestri avait composé pour le « Predator (1 et 2) ». Il n’est pas inutile de le rappeler !

 

 


ça va faire des histoires #3 - Psychotropes et autres addictions
03-12-2020

 

  

 

Au cours de ce 3ème opus de cvfdh, vous pourrez entendre Monsieur Pravong dérouler une liste honteuse -  mais néanmoins gourmande - d'écrivains dépravés, Madame Georges se perdre dans une présentation fumeuse de Las Vegas Parano de Terry Gilliam, et vous laissez corrompre par la lecture d'un extrait du Festin Nu de Williams Burroughs par Monsieur le revoilà Pravong !

 

 Tout ceci baigné comme un nouveau né par une track list addictive aussi douce, qu'espiègle et décoiffante : 

 

 Après le propos introductif, on entend le résultat d’un travail de couture improbable entre « Happiness is a gun » de The Beatles, la reprise langoureuse du même titre par Tori Amos, « Sex and Drugs and Rock n’ Roll » de Ian Dury, « Drug Me » par The Dead Kennedys, un extrait fugace de « These drugs » d’Eminem, une pincée de « White Rabbit » de The Jefferson Airplane et (enfin) de «  Combination of the two » par Big Brother and the Holding Company (avec la présence notable de Janis Joplin, membre éminent de la première formation du groupe) ;

 

 C’est « l’étude Opus 25 en a mineur » de Chopin que pianote Lang-Lang (en tapis) alors qu’on énumère ces écrivaines et écrivains sujets aux excès ;

 

 Les pataphysiciens auront (bien sûr) reconnu le dépressif et hilarant « Je Bois » du grand Boris Vian entendu quasi-intégralement ;

 

 L’analyse intransigeante du film Las Vegas Parano est illustrée par nombre d’extraits musicaux : « Cigarettes, whisky and Wild Women » (Sons of the Pioneers), « Sweet Sir Galahad » (Joan Baez), « Izabella » (Gypsys suns and Rainbows, groupe éphémère formé à Woodstock avec Jimi Hendrix en guitariste leader), « I can Hear the Grass Grow » (on ne sait pas comment ils font mais il s’agit du groupe The Move), « Bales of Cocaine » (The Reverend Horton Beat), « Expecting to Fly » (Buffalo Springfield), « Somebody to Love » puis « Eskimo Blue Day » (The Jefferson Airplane, of course), « More - main theme » (Pink Floyd) … avant qu’Eminem nous bastonne d’une profusion de syllabes avec « Must Be the Ganja » ;

 

 En une trop brève transition, on perçoit la voix de William Burroughs, auteur illuminé et grandiose, citant quelques vers de Jim Morrison sur fond de « Backdoorman » (The Doors). Révérence posthume et touchante à un garnement qui ne cessait de lui rendre hommage de son vivant ;

 

 Les funèbres notes de l’instrumental « Sense of doubt » de David Bowie et Brian Enosont entendues sous la lecture d’un fragment de The Naked Lunch du même William Burroughs. Coïncidence ? Ce titre accompagne la dépressive quête de drogue de Christiane F. dans les sombres entrailles de la gare Berlin Zoologischer Garten. Scène du film « Moi, Christiane F, treize ans, droguée, prostituée », une autobiographie qui dissuade d’adopter ce singe qui grignote l’âme des junkies à l’héroïne ;

 

 Les dernières lignes du Festin Nu sont escortées par le thème composé par Howard Shore pour le film au titre éponyme réalisé par David Cronenberg (vous avouerez que c’est bien pensé) ;

 

 C’est le pétulant « Instant Hit » des punkettes The Slits qui conclue joyeusement l’émission et se glisse sous l’annonce de la prochaine thématique. A noter que Ari Up, leader originelle de ce groupe de « Fentes » (qui a connu plusieurs reformations) a fréquenté Sid Vicious et pris son premier cours de guitare avec Joe Strummer à l’âge de quatorze ans. Ça en dit long sur le personnage 

 




ça va faire des histoires #2 - La rencontre
05-11-2020

Ça va faire des histoires #2 – Rencontre(s) - 30 min

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecriture et animation : Nathalie Georges et Steven Pravong

Montage et générique : Steven Pravong

 

BANDE SON : 

 

- « Les Fées sont d’Exquises Danseuses » du généreux et toujours délectable Erik Satie se faufile après le générique ;

- « The Trolley Song » énergiquement chantée par Judy Garland(et extraite de la BO du film « Meet me at St Louis ») pétarade en transition ;

-  « Brève rencontre » est un titre du groupe Pigalle emmené par Louis Hadji-Lazaro (qui menait ce projet parallèlement à celui de « Les Garçons Bouchers » ;

-  Après la causerie sur « la Chair de l’Orchidée », on embraye sur un titre survolté (pourune fois) de Pink Floyd intitulé « The Nile Song ». Potentiellement composé spécifiquement pour le film « More » de Barbet Schroeder ;

-       « Berlin Caravan » fait une apparition discrète, signé par le DJ et producteur allemand Marian Tone ;

-       On entend « The Radio of the future », une fabuleuse création sonore de Vledimir Khlebnikov (et c’est normal puisqu’on en parle, vous suivez ou quoi ?) ;

-       Vera Lynn nous cajole brièvement de sa voix langoureuse, entonnant « We will meet again » qu’on emprunte à la BO de « Dr Folamour » réalisé par un certain Stanley Kubrick ;

-       La sud-coréenne Klara Min glisse ses doigts de lutine sur le clavier de son Steinway lors d’un bref extrait de « 3 pièces, Opus 45. Livret 1 » du compositeur russe Alexandre Scriabin ;

-       Evidemment, on s’écoute le troublant « Funeral Girl » de Daniel Johnston dont l’œuvre est évoquée par Mme Georges ;

-       C’est sur « Happy Loving Couples » de Joe Jackson qu’on boucle l’émission et qu’on annonce le contenu de la suivante ;

We will meet again Folks -  Keep smiling !


ça va faire des histoire #1 - La planète des songes 1
08-10-2020

 

Ça va faire des histoires 1– La planète des Songes (30 min)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

photo : La Maison du Docteur Edwardes, Hitchcock

 

Ecriture et animation : Nathalie Georges et Steven Pravong

 

Montage et générique : Steven Pravong

 

Ce premier numéro de CVFDH comporte de nombreuses citations musicales. Certaines se glissent en tapis sous les propos des animateurs et d’autres sont clairement entendues (à vous de faire le tri). Dans l’ordre :

 

-       Extrait de la BO de « Crash » du compositeur Howard Shore pour ce film signé de notre maître à tous : David Cronenberg ;

-       « Dreams of children » de The Jam, groupe fétiche du mouvement Mods (suffisamment énervé pour s’afficher dans de nombreux concerts punk-rock) ;

-       Trois fragments cousus ensemble de « Dream on » de Depeche Mode, « Sweet dreams » d’Emily Browning (reprenant le tube soooo 80’sde Eurythmics) avec quelques milligrammes d’un titre de Kate Bushintitulé « The Dreaming » ;

-       Extrait de la BO de « The Tenant » (ou « le Locataire ») de Roman Polanski, composé par Philippe Sarde ;

-       « Moonchild » par le duo rennais Tondeuse (Estelle Chaigne et Morgan Daguenet), reprenant élégamment cet illustre titre de King Crimson ;

-       Extrait de la BO de « Rosemary’s Baby » (normal, on en cause) composée par Krzysztof Komeda, musicien génial et camarade polonais du réalisateur de l’œuvre ; 

-       « Blue Moon » chanté par un agité du bassin nommé Elvis Presley(qui a bâti sa carrière grâce à la musique noire américaine tout en restant d’un blanc immaculé) ; 

-       Extrait de la BO de « The Thing » (film du justement vénéré John Carpenter) par Ennio Morricone(même si le réalisateur a boudé nombre des compositions qu’il avaient écrites à cette occasion) ; 

-       L’iconoclaste Györgi Ligeti, hongrois un peu fêlé du carafon, s’invite avec une pièce musicale intitulée « String Quartet number 5 » mais (soyons honnêtes) on lui chaparde quelques plumes d’un autre titre au passage : « Clocks and Clouds » ; 

-       L’obsédant et rotatif Philip Glasss’infiltre dans l’émission avec un extrait de la BO composée pour le film « Candyman » réalisé par Bernard Rose ; 

-       Extrait de la BO de « Inferno » (un film de Dario  — IlMaestro —  Argento dont on parlera sûrement) pianoté par Keith Emerson ; 

-       Décidément, Polanski est omniprésent (ça risque de faire des histoires) puisque c’est aussi un extrait de la BO de « The Ghost Writer » composé par Alexandre Desplatsqui vient se glisser en tapinois (comme les deux précédents artistes mentionnés), sous la voix de Nathalie Georges dans sa dernière prestation ; 

-       Lors de l’annonce de la prochaine émission (et de sa conclusion), « Dream On » de Depeche Moderevient à la charge pour être écouté plus longuement ;

Sauf lectures signalées, les textes sont la prose joyeuse, malicieuse et documentée des deux co-animateurs de l'émission - Monsieur Pravong et Madame Georges -  qui n'en perdent pas une pour vous en conter des vertes et des pas mûres, voire épisodiquement des blettes… 

 

BISOUS BISOUS BISOUS

 

 

 


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