Artistes méconnus, disques malaimés : le Tri Sélectif recycle les idées conçues et déterre des trésors oubliés ! 

Chaque année, la presse musicale nous déverse son flot de classements en tout genre : « Les 100 meilleurs albums de tous les temps », « Les 500 chansons à écouter avant de mourir », « Le top 60 définitif des années 60 » !

Vous êtes jeunes, naïfs, influençables et au moment de commencer votre collection de disque, c’est vers ces éternels chef d’œuvre que votre attention se tourne. Ces « Sgt Peppers » et ces « Pet Sounds et ces « Ok Computer » !

Mais qu’en est-il de tous ces albums médiocres, bâclés et dispensables qui se retrouvent perdus au milieu de discographies ? Qui osera les sortir du bac à solde pour leur offrir une deuxième chance ?

Des débuts dans un garage d'Omaha jusqu'au succès de Bright Eyes, retour sur l'aventure de Saddle Creek et les trésors oubliés de ce label familial ! 

Omaha, c’est une ville connue pour ses entrepôts, son industrie alimentaire et ses basses températures l’hiver. On est en 1993, et l’adresse, c’est Saddle Creek Road. C’est ici que vivent Mike Mogis et Justin Oberst, deux camarades de classe qui ont l’habitude de rentrer ensemble après l’école pour faire et écouter de la musique. Quand un prof leur demande d’inventer une entreprise pour un projet scolaire, ils inventent le label Lumberjack Records. Qui deviendra par la suite Saddle Creek Records et l’un des plus passionnant fournisseur de musique indé encore en activité.