Artistes méconnus, disques malaimés : le Tri Sélectif recycle les idées conçues et déterre des trésors oubliés ! 

Chaque année, la presse musicale nous déverse son flot de classements en tout genre : « Les 100 meilleurs albums de tous les temps », « Les 500 chansons à écouter avant de mourir », « Le top 60 définitif des années 60 » !

Vous êtes jeunes, naïfs, influençables et au moment de commencer votre collection de disque, c’est vers ces éternels chef d’œuvre que votre attention se tourne. Ces « Sgt Peppers » et ces « Pet Sounds et ces « Ok Computer » !

Mais qu’en est-il de tous ces albums médiocres, bâclés et dispensables qui se retrouvent perdus au milieu de discographies ? Qui osera les sortir du bac à solde pour leur offrir une deuxième chance ?

Portraits des camarades de Bob Dylan lors de ses débuts new-yorkais, entre tragédie et malchance. 

Avant d’être englouti dans la mégalopole new yorkaise, le Greenwich Village était… un village. Une petite zone rurale marécageuse aux abords de la Hudson River. Dès le début du 20^ème, il devient le quartier des bohémiens, de la culture alternative et des gauchistes. On peut y croiser des comédiens d’avant-gardes,  des peintres expressionistes abstraits et c’est le terrain de jeu des poètes de la Beat Generation. Influencé par les chanteurs folk engagés de l’après-guerre comme Woody Guthrie ou Pete Seeger, un renouveau folk a lieu dans les cafés concerts au début des années soixante. Et si Bob Dylan y a débuté son ascension, d’autres se sont fait une petite réputation mais n’ont jamais vraiment réussi à en sortir...