Ces ateliers donnent la parole à des gens qui en sont privés, ils
peuvent ainsi participer et se mobiliser dans une société qui à
tendance à les pousser au découragement et au désoeuvrement. Canal B
peut leur donner accès, par le biais des interviews, aux mondes
artistiques, sportifs, politiques locaux…dont les images déformées par
la masse média en perverti la perception et creuse artificiellement
les fossés entre les différentes strates de la population.
Un sujet préparé par un stagiare est l’occasion de réflexion, de
communication, voir de confrontation avec l’encadrant, un collègue de
stage, l’ensemble des stagiaires, son entourage avec qui il en
discutera, mais aussi avec des auditeurs par le biais d’interactions :
téléphone en direct ou forum sur un site internet.
La notion d’image et surtout d’image de soi est de plus en plus
prégnante dans notre société. Les médias amplifient son importance et
parallèlement, par la «starisation » peuvent engendrer une impression
d’inaccessibilité décourageante.
Comprendre ces rouages,
démystifier ces notions, réévaluer son image, s’exprimer, s’approprier
un média, font évoluer la vision que l’on a de soi et de son
environnement. Cela doit redonner confiance dans sa capacité à
maîtriser son environnement, son avenir et son relationnel. Notre
activité peut permettre une impulsion, aider à provoquer un déblocage.
Ces ateliers doivent pouvoir s'insérer dans le travail de différents acteurs : municipalités, organisateurs d’évènements, services sociaux, associations venant en aide aux publics concernés. La radio (une radio éphémère d’une semaine sur un quartier, par exemple) peut être l’occasion de promouvoir des initiatives locales d’habitants, de jeunes, d’associations, de municipalités, et d’en changer la perception auprès du grand public comme de son voisin.