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Le Cinéma est mort
Le Cinéma est mort, disait Godard...Et c'est ce cadavre encore chaud qu'Antonin et Etienne observent méticuleusement pour y déceler un soubresaut, un spasme, un léger soubresaut, bref, un signe de vie
Le Cinéma est mort, une émission nécrophile!
Babillages du 27 janvier 2010
27-01-2010
Sur le Billard cette semaine
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Au programme cette semaine: des films d'identité nationale
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Un film de trop
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On a trop d'admiration pour Clint
Eastwood par chez nous pour lui pardonner les errements de sa
frénétique fin de carrière. Après l'inepte L'Echange et l'inégal Gran Torino (et oui Etienne c'est moi qui rédige ce
blog je dis donc ce que je veux), on se demande bien comment trouver des points positifs à
ce film bien pensant et unanimiste? Alors Mr Eastwood, s'il vous plaît reposez
vous un peu et faites nous de nouveau...
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...Un film définitif
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Toujours sur la lancée du nouvel élan
de No country les frères Coen nous offre après le plus routinier
mais néanmoins brillant Burn After reading, l'absolument génial A Serious man qui s'impose comme une vrai rupture dans leur oeuvre: pas d' ancrage dans un genre, pas de star et un personnage «droit» à la différence de tous
les personnages vénaux qu'ils affectionnent...
Mais on est bien heureusement toujours
chez les Coen avec ce personnage dont la grille de lecture du monde est mise à mal par à un déluge de signes dont le signifié fait défaut, et par d'autres visions
du monde tout à fait antithétiques: Ici le
judaisme et la contre-culture des années 60...
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Au passage A serious man met en
évidence ce qui travaille en profondeur toute l'oeuvre des Coen: une
vision du monde et un sens de l'absurde directement hérités du
judaïsme...
Du plaisir!
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Un film de plus
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Ne nous y trompons pas: malgré son
appelation de «conte», sa citation finale « ce
ne sont pas les vérités de Gainsbourg qui m'intéressent mais ses
mensonges » et son titre, Gainsbourg (vie Heroïque) n'est qu'un biopic de plus... devant tant d'ambitions
artistiques affichées de la part de Joann Sfar on pouvait au moins
s'attendre à quelques audaces (ratées ou pas) or le film se
contente d'aligner les moments forts de la vie de l'artiste dans une
imagerie figée sans aspérité...De l'académisme qui s'ignore: navrant!
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