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Le Cinéma est mort
Le Cinéma est mort, disait Godard...Et c'est ce cadavre encore chaud qu'Antonin et Etienne observent méticuleusement pour y déceler un soubresaut, un spasme, un léger soubresaut, bref, un signe de vie
Le Cinéma est mort, une émission nécrophile!
Gibson Gays and porn
24-02-2010
Sur le Billard cette semaine
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Au programme cette semaine: Gibson, Gays and Porn
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Gibsonophilie
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Hors de contrôle de Martin Campbell est plutôt décevant... Sur son versant Revenge movie, le titre français est plutôt mensonger, ça reste assez sage... sur son versant film de complot, c'est trop mal écrit pour passionner...Reste un drôle d'horizon idéologique assez malhabile qui penche toutefois sérieusement à droite... |
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Mais qu'importe ces réserves nous plongeons sur l'occasion pour revenir sur notre mascotte, "Mad" Mel Gibson en nous adonnant à un petit état des lieux de son œuvre (d'acteur comme de réalisateur) à la cohérence assez démente et qui renvoie celle de Kevin Costner (voir ici), à son inoffensivité fondamentale
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The Mask
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Par souci d'ouverture on parle aussi de films à la sexualité contre nature au Cinéma est mort, à savoir I Love you Philip Morris de Glenn Ficarra et John Requa, un film d'imposteur porté par l'immense Jim Carrey...Le chef d'œuvre du genre Arrête moi si tu peux reste, certes, insurpassé mais le film arrive très souvent à inquiéter sa surface de film de « petit malin » et distille une émotion sincère à travers une romance très bien dessinée...
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Onanisme vintage
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Wild side lance une nouvelle collection de dvd : « L'âge d'or du X
américain », dévolue, comme son titre l'indique à l'exploration des
prémisses de l'industrie pornographique yankee. Ça commence par Debbie
does Dallas de Jim Clark et Coed fever de Gary Graver, relectures
paillardes de deux phénomènes profondément américains, respectivement,
les pom-pom girl et les fraternités étudiantes.
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Pas encore totalement standardisés (mais déjà fait par des mecs pour les mecs), et surtout constamment habité par une euphorie à braver les interdits, il se dégage de ces films une joie de jouer et de jouir très rafraichissante et ce, malgré (ou grâce à) le peu d'inspiration de la mise en scène et l'amateurisme total de l'interprétation. On attend la suite avec impatience...
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