Le Cinéma est mort, disait Godard...Et c'est ce cadavre encore chaud qu'Antonin et Etienne observent méticuleusement pour y déceler un soubresaut, un spasme, un léger soubresaut, bref, un signe de vie
Au programme cette semaine: Orgasmes et débandades
Plouf!
Avec KaboomGreg Arraki revient au
Cinéma de ses débuts : Un univers pop et sucré, à la fois animé par une constante recherche de jouissance, mais également inquiété par des
préoccupations apocalyptiques ...On est pas sûr que ces deux pôles
s'articulent très bien mais ça reste assez agréable...
Dinââââârd
Au Cinéma est mort on ne reste pas sur
sa première impression (Ouais bon, de temps en temps, on fait ça, c'est
vrai...), on a donc décidé de retourner au Festival du Film
britannique de Dinââââârd, légèrement conspué sur nos ondes il y a
un an (à écouter ici).
Résultat: 19 films vus, et seulement 3
appréciés, ce qui est une bonne moyenne sur les sorties classiques
de l'année mais pose sérieusement problème sur une sélection festivalière. On
renouvelle donc notre tentative d'expliquer pourquoi on trouve le
cinéma britannique, en général, un peu stérile...
Quoi qu'il en soit, on s'attarde plus longuement sur le film qui aura le plus attiré notre
attention: Exit Through the Gift shop (retitré Faites le mur pour sa
sortie en France le 15 décembre) premier film du street artist
Banksy, absolument passionnant en tant que documentaire plutôt
classique, et très intrigant quand à la possibilité qu'il soit
partiellement une grosse blague/performance...
Allez donc voir l'un des derniers
travaux de Banksy pour Les Simpsons ici même. D'une violence
hallucinante dans sa portée critique, son acceptation par la Fox montre bien la capacité du capitalisme à vendre/intégrer sa propre
critique. Ce qui rejoint d'une certaine manière le sujet d'Exit
Through the Gift Shop.