Au programme cette semaine: faux départ 2011 et résidus 2010

Fonds de tiroir

On expédie vite fait le dernier épisode navrant de la pourtant plutôt chouette franchise Mon beau père etc. et on conseille aux plus courageux de se précipiter vers Le Quattro Volte de Michelangelo Frammartino, film, il faut bien le dire, un peu chiant sur la durée, mais qui comporte au moins une scène absolument magistrale, et des séquences assez chouettes.

A chaque nouveau film, Sofia Coppola semble s'enfoncer un peu plus dans le néant et la vacuité et y entraîne avec elle le début de sa jeune filmographie qu'on avait pourtant bien aimé jadis...Avec Somewhere la continuité thématique et formelle confine au rabâchage, et le spleen coppolien qui se voudrait tant moderne bloque sur son horizon strictement publicitaire...

Modernité académique 2#

Arrivée tardive sur les écrans rennais pour ce Belle Épine de Rebecca Zlotowski que l'on aura donc beaucoup attendu et sur lequel on aura misé beaucoup d'espoir, Trop ? Sûrement malheureusement...

Le film est plein de qualités mais c'est peut être le film français de trop déployant la sempiternelle thématique de l'éveil un peu malade à une sexualité assortie à celle du dérèglement des liens familiaux (ici, encore un deuil en centre absent) et pas mal des tics formels qui vont avec.

Ceci dit on peut toujours miser gros sur cette réalisatrice car on croit toujours au Cinéma, hein? bah oui on y croit!