La vie d'un spectateur assidu est ainsi faite que celui-ci est
parfois confronté durant l'année à des "tunnels" où tous les films
auxquels il est confronté qu'ils les apprécie ou pas sont acceuillis
avec la même tiédeur.
Si ceux-ci ont en charge de dresser un compte rendu critique
radiophonique de leurs visionnages hebdomadaire, ils s'exposent
gravement au risque de fournir des émissions d'une tiédeur égale.
Cette semaine on est passé pas loin de l'émission catalogue où les
films chroniqués auraient été uniformément aimés ou detestés sans aucun
enthousiasme : Gomorra, Le silence de Lorna, La fille de Monaco, Mirrors, Bons baisers de Bruges, La Belle Personne.
Mais c'était sans compter le film tant décrié de Michel Houellebecq, La Possibilité d'une île que l'équipe du "Cinéma est mort", par pur snobisme diront certains,a adoré!
Et oui! adoré...
...Mais non, n'exagérons rien...
On tentera simplement d'expliquer lors de cette émission pourquoi ce film majeur raté nous paraît beaucoup plus excitant que n'importe quel film mineur réussi.
Ce qui nous permettra de déclarer notre amour aux nanars,ces
chefs d'oeuvres ratés (à distinguers des navets qui sont de mauvais
films ratés) dont la force résident dans la disproportion ahurissante
entre les énormes ambitions affichées, les moyens saugrenus de les
atteindre, et le résutat souvent navrant.
Ca fait souvent rire, ça interpelle beaucoup et, de façon générale,
dans ce hiatus il y a souvent beaucoup plus de Cinéma que dans tous les
films surproduits qui envahissent nos écrans.
Merci Michel !