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Le Cinéma est mort
Le Cinéma est mort, disait Godard...Et c'est ce cadavre encore chaud qu'Antonin et Etienne observent méticuleusement pour y déceler un soubresaut, un spasme, un léger soubresaut, bref, un signe de vie
Le Cinéma est mort, une émission nécrophile!
Sur le Billard cette semaine
Au programme cette semaine: Hollywood, rien que ça...
Babylone vue par un sale gauchiste |
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Émission foutraque MAIS cohérente cette semaine, avec en premier lieu la chronique d'un livre assez merveilleux à paraître au Cherche Midi: Mon Hollywood de Peter Biskind...A la lecture coupable de ses deux précédents passionnants ouvrages traduits en français Le Nouvel Hollywood et Sexe mensonges et Hollywood, on avait un peu du monsieur, l'image d'un fouille merde à l'affut du moindre détail sordide sur l'envers d'Hollywood. Cette nouvelle traduction vient corriger cette image en proposant une compilation de différents articles depuis ses débuts dans le journalisme dans les années 70.
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En plus de portraits/Story similaires à ses ouvrages précédents, Peter Biskind s'y révèle un fin analyste culturel des rapports tortueux entre le Cinéma américain et la société américaine qui lui donne naissance (à moins que ça ne soit l'inverse) mettant en évidence au passage qu'il n'y a pas plus anti-américain que certains américains. On retiendra particulièrement une analyse percutante et hilarante des stratégies d'évitement du sexe dans les trilogies Star Wars et Indiana Jones, et leur rapport avec les efforts de réenchantement du Cinéma initié par Lucas et Spielberg qui mirent fin à l'iconoclaste cinéma amerlo des années 70.
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AHH Cinéma!!!!!! |
Cohérence donc puisque qu'à la date de première diffusion de cette émission est programmé au Ciné-Tambour en séance unique et dans sa version longue, l'époustouflant Heaven's gate de Michael Cimino (qui a droit à deux textes passionnants dans le livre, cohérence bis). On revient donc sur ce film prodigieux et désastre économique sans précédent qui sonna le glas du pouvoir acquis par les auteurs à Hollywood durant les années 70. C'était probablement la séance de Cinéma de l'année, dommage pour ceux qui l'ont raté...
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Et n'oubliez pas...
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