Le Cinéma est mort, disait Godard...Et c'est ce cadavre encore chaud qu'Antonin et Etienne observent méticuleusement pour y déceler un soubresaut, un spasme, un léger soubresaut, bref, un signe de vie
Le Cinéma est mort, une émission nécrophile!
Babillages du 29 octobre
29-10-2008
Sur le Billard cette semaine
Une programmatrice...
Célia Penfornis chargé de
programmation aux Comptoir du Doc, association en charge de la
coordination du Mois du film documentaire en Bretagne, viendra nous parler du
programme des réjouissances de ce mois de novembre
L'occasion bien sûr de revenir
sur le mode cinématographique du documentaire, sur son
actualité esthétique et économique, à
l'heure où la porosité des frontières entre la
fiction et celui-ci, est le cœur des enjeux esthétiques de
beaucoup de films importants de ces derniers mois: Valse avec Bachir, Entre les murs,
et prochainement Les Bureaux de Dieu de Claire Simon.
A cette occasion nous vous proposons de
réécouter, ici même, la géniale interview par les géniaux animateurs du Cinéma est mort de la non moins géniale Claire Simon réalisé
lors de sa venue à Rennes pour le Mois du Doc 2006.
Nous parlerons, toujours en la charmante compagnie de Célia, du Film
d'ouverture du Mois du Doc en Bretagne, A coté de
Stéphane Mercurio, tourné dans notre bonne vieille
ville de Rennes dans la maison d'arrêt que le monde entier nous
envie.
...Un ennemi public numéro 1...
Après avoir viré Célia du studio, on parlera enfin d'un film à Cojonès, un vrai! L'instinct de mort de Jean-François Richet, première partie de son biopic consacré à Mesrine, interpété par Vincent Cassel, qui, pour l'occasion a, et on s'en fout royalement, pris 10 kilos et fait pousser sa moustache.
Et parce qu'il n'y a pas que Canal B dans la vie et que, parfois, certaines émissions de Cinéma parviennent à se hisser à la hauteur du Cinéma est mort, courrez vite écouter l'excellent entretien avec Richet par Hélène Frappat sur France Culture. C'est ici et et il faut se dépecher...
...Et un ragondin.
Rabah Ameur-Zaïmeche, après l'éblouissant Bled Number One, nous revient avec le Dernier Maquis...On aurait bien aimé aimer mais bon..à part la merveilleuse scène du ragondin on est resté sur notre faim...on y reviendra à l'occasion d'un cycle consacré au réalisateur (et en sa présence) au Tambour à la fin du mois...