Le Cinéma est mort, disait Godard...Et c'est ce cadavre encore chaud qu'Antonin et Etienne observent méticuleusement pour y déceler un soubresaut, un spasme, un léger soubresaut, bref, un signe de vie

Le Cinéma est mort, une émission nécrophile!

Comme chacun sait c'est nous les plus forts du monde en Cinéma mais on a quand même un concurrent de poids, Jean Baptiste Thoret, qui copie sur nous en faisant des émissions de cinéma géniales (Pendant les Travaux le Cinéma reste ouvert) ou en participant à l'une des meilleures émission de radio de la galaxie (Mauvais genre). Comme si ça ne suffisait pas, dans le champ dévasté de l'édition de Cinéma française, les beaux restes, c'est lui : Mythes et masques, les fantômes de John Carpenter, (avec Luc Lagier), Massacre à la tronçonneuse, une expérience américaine du chaos et l'excellente revue Simulacres, qui nous vengèrent à l'époque des notules méprisantes de Télérama et autres, à propos des films de genre que nous adorions, en en proposant une analyse intelligente et intelligible. Mais encore, 26 secondes l’Amérique éclaboussée, et surtout la somme inouïe Le Cinéma américain des années 70 qui contribuèrent fortement à remettre au centre de l'Histoire du Cinéma les glorieuses et iconoclastes seventies. Et on en passe...(L’éphémère et géniale revue Panic)

Le monsieur a récidivé avec un livre encore une fois passionnant, Michael Cimino, Les voix perdues de l'Amérique, à la fois road trip à travers le territoire américain avec l'auteur d'au moins deux des plus beaux films de l'Histoire du Cinéma, livre d'entretien, et une analyse de son œuvre où le talent de l'historien du Cinéma et critique fait encore des étincelles.

En visite à Rennes à l'occasion du festival Court Métrange où il assurait une fulgurante conférence sur la figure du Monstre dans le cinéma U.S. nous avons pu réaliser un entretien avec le monsieur à propos de son livre et du cinéma de Michael Cimino

Un grand merci au Festival Court Métrange !

La fameuse conférence est disponible ici: