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Le Cinéma est mort
Le Cinéma est mort, disait Godard...Et c'est ce cadavre encore chaud qu'Antonin et Etienne observent méticuleusement pour y déceler un soubresaut, un spasme, un léger soubresaut, bref, un signe de vie
Le Cinéma est mort, une émission nécrophile!
Babillages du 24 décembre 2008
24-12-2008
Sur le Billard cette semaine |
Tous deux satellites du noyau dur de la Nouvelle
Vague (à moins que ce ne soit le
contraire) Jacques Rozier et Agnès Varda et leur cinéma
bricolé sont à l'honneur cette semaine...Des films beaux et libres, loin, très loin, de toutes contraintes commerciales et esthétiques.
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Home movie
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Agnès Varda n'a décidément
pas encore la place qu'elle mérite dans l'Histoire du Cinéma
français. La faute probablement à l'immense modestie et
la proximité de la cinéaste qui transparait dans son
cinéma, ainsi qu'à l'ombre de son prestigieux compagnon
(Demy), mais surtout à l'incroyable variété
d'une filmographie qui n'a cessé d'aller et venir entre court
et long métrage, fiction et documentaire, cinéma et
vidéo, bricolage et naturalisme. |
Ajoutez à cela ses
récentes incursions en dehors du Cinéma à
l'occasion de diverses installations et on comprendra que les
critiques et historiens de l'Art toujours avides de lignes claires et
de catégorisation soient tentés de l'oublier lors de
leurs exégèses du Cinéma français.
Très logiquement Les plages
d'Agnès est à l'image de son oeuvre : un kaleidoscope,
de registres et d'inspirations diverses d'une liberté de ton
hallucinante, le tout sans qu'on ait jamais l'impression d'avoir
affaire à un morceau de bravoure...Et pourtant c'en est bien
un...
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Films de vacances
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Un grand merci à l'éditeur
Potemkine de nous permettre de voir enfin la quasi intégralité
de l'œuvre de Jacques Rozier (il y manque des documentaires et
travaux divers pour la télévision et son dernier long
métrage, Fifi Martingale, présenté à Venise en 2001 et
jamais sorti en salle) et par là même de pouvoir
constater que l'immense valeur accordée à celle-ci par
beaucoup de cinéphiles n'était pas uniquement du fait
de sa rareté...
Rétifs à toutes
contraintes économiques et esthétiques, Rozier aura
tourné très peu mais il aura offert au Cinéma
parmi les plus belles scènes de son Histoire...
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