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Le Cinéma est mort
Le Cinéma est mort, disait Godard...Et c'est ce cadavre encore chaud qu'Antonin et Etienne observent méticuleusement pour y déceler un soubresaut, un spasme, un léger soubresaut, bref, un signe de vie
Le Cinéma est mort, une émission nécrophile!
Babillages du 8 avril 2009
08-04-2009
Sur le Billard cette semaine
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Au programme cette semaine, des
labyrinthes, du mysticisme, du sexe et de l'élégance...
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Du Woody Lynch raté
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Avec Synecdoche New York, son premier
film en tant que réalisateur, Charlie Kaufmann pousse encore plus
loin son goût pour les constructions alambiquées, les espaces
mentaux et les atermoiements existentiels des créateurs...Cette
fois-ci il largue tout le monde au passage...
Une synthèse ratée entre David Lynch et Woody Allen?
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Du Shyamalan raté
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Voir une bonne grosse bouse
hollywoodienne de temps en temps, ça permet quand même de se
rendre compte que le cinéma américain n'est pas forcément le
meilleur du monde...Avec Prédictions, Alex Proyas vise le cinéma de M. Night Shyamalan en voulant traiter de la croyance, mais n'offre qu'un pot pourri de sciences et de
religions.
En occultant systématiquement l'être humain, il lorgne finalement vers un mysticisme new age assez malhonnête et nauséabond...
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Pour voir ce formidable tract raelien recueilli sur la Croisette lors du dernier festival de Cannes cliquez donc dessus
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Du Brisseau (un peu) raté
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Jean-Claude Brisseau clôture sa trilogie sur les
mystères du plaisir féminin. Force est d'admettre que de Choses
secrètes à A l'aventure en passant par Les Anges exterminateurs,
c'est de moins en moins convaincant...
Reste un vrai talent de cinéaste pour
faire émerger la Grâce et le Mystère d'un film pourtant
extrêmement naïf et bavard ainsi qu'un courage un peu fou pour
poser frontalement des questions fondamentales.
On peut aussi penser que tout ceci
n'est qu'une justification pour filmer des femmes à poil qui se
touchent, mais bon...
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Du Wilder réussi |
Carlotta emballe Ariane dans un coffret
raffiné et élégant à l'image du film, mais vu que l'on est chez
Billy Wilder, l'emballage n'est là que pour masquer un monument de
causticité...
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