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Le Cinéma est mort
Le Cinéma est mort, disait Godard...Et c'est ce cadavre encore chaud qu'Antonin et Etienne observent méticuleusement pour y déceler un soubresaut, un spasme, un léger soubresaut, bref, un signe de vie
Le Cinéma est mort, une émission nécrophile!
Babillages du 22 avril 2009
22-04-2009
Sur le Billard cette semaine
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Au programme cette semaine, des français aux Amériques
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Hubert perdu dans les sixties
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Ouf! Après nous avoir infligé Coco,
Cyprien, Safari, Bienvenue chez les Ch'tis, Lol, le cinéma français
prouve qu'il sait de temps à autres produire des comédies, drôles,
modernes et pertinentes, bref de qualité.
L'inestimable équipe du
premier OSS 117, nous revient donc, avec une nouvelle aventure encore plus drôle que la précédente, dans laquelle elle
explore encore ce ton comique très particulier où le pastiche
extrêmement consciencieux de l'esthétique d'une décénnie rencontre
la géopolitique et l'idéologie de son époque...
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Du détournement en somme, tout comme l'un
des premiers travaux de monsieur Hazanavicus: L'hilarant, Le Grand
Détournement-La Classe américaine (en restauration ici-même, viendez donner un coup de main!)
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Bertrand perdu dans le Bayou
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Cinéphile américanophile extrêmement
précieux (ça et ça, et plein d'autres choses), Bertrand Tavernier dans son travail de réalisateur s'inscrit plus volontiers dans la
tradition du cinéma français d'avant guerre : valorisation du
scénario, grands acteurs, élégance de la mise en scène, reconstitution, moralisme, bref, le cinéma de
Qualité française qui fut fustigé par les jeunes turcs de la
Nouvelle Vague et que le cinéaste n'a cessé de vouloir
réhabiliter. |
Son amour de l'Amérique trouve dans
son nouveau film, Dans la brume électrique, un véhicule à sa
mesure, même si on peut trouvé tout cela un peu laborieux. Il y a donc débat, mais on est d'accord sur deux choses : le Bayou et Tommy Lee Jones, les deux stars du film.
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