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Le Cinéma est mort
Le Cinéma est mort, disait Godard...Et c'est ce cadavre encore chaud qu'Antonin et Etienne observent méticuleusement pour y déceler un soubresaut, un spasme, un léger soubresaut, bref, un signe de vie
Le Cinéma est mort, une émission nécrophile!
Babillages du 29 avril 2009
29-04-2009
Sur le Billard cette semaine
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Au programme cette semaine, un tâcheron entre deux génies...
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Sidney Lumet
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Depuis quelques années, au fil des
rééditions, on re-découvre l'oeuvre de
Sidney Lumet, grand oublié du cinéma U.S. (La faute, sûrement, à un style changeant et donc, difficilement classable par les historiens et
critiques avides de « cases »nettes et définies). Son A bout
de course de 1988 vient encore rappeler le génie discret de ce cinéaste qui aura
fourni plusieurs très grands films au
Cinéma hollywoodien de ces 50 dernières années (et qui, d'ailleurs, continue à tourner, le bougre!).
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Jonathan Demme
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Avec Rachel se marie, pastiche grossier
et sans âme de l'esthétique du Dogme comme de celle de Cassavettes,
Jonathan Demme prouve, si besoin était, qu'il n'est qu'un
artisan sans âme du Cinéma américain. Le film réserve cependant de très
beaux moments, probablement plus dûs à la force du sujets,
qu'au traitement qu'en apporte le réalisateur de Philadelphia. (mauvaise foi! quand tu nous tient...)
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Pier Paolo Pasolini
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Carlotta continue son travail sur
Pasolini en éditant le très beau Carnets de note pour une Orestie
Africaine, (film sur un film qui ne verra pas le jour, mais surtout
film sur une pensée en action,) et en rééditant (avec de nouveaux
bonus) l'ultime film du cinéaste (et film ultime tout court) Salo
et les 120 journées de Sodome, Film insurpassable sur le fascisme et
sur la représentation de la violence au cinéma...
Indispensable!
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