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Le Cinéma est mort
Le Cinéma est mort, disait Godard...Et c'est ce cadavre encore chaud qu'Antonin et Etienne observent méticuleusement pour y déceler un soubresaut, un spasme, un léger soubresaut, bref, un signe de vie
Le Cinéma est mort, une émission nécrophile!
Babillages du 14 octobre
14-10-2009
Sur le Billard cette semaine |
Au programme cette semaine, un festivââââl, des femmes entre elles, un monde sans femme...
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Un Festivââââââl
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La moitié poilue du Cinéma est mort s'est rendu au festival de Dinââââârd afin de mettre tous ses
préjugés envers le cinéma britannique à l'épreuve des différents
films sélectionnés.
N'ayez crainte! ses convictions sont restées
intactes! Il pense toujours comme ce que disait Truffaut à
Hitchcock lors de leurs fameux entretiens, à savoir qu "il y a en Angleterre quelque chose
qui est dur à définir, mais qui est anticinématographique ».
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Des femmes entre elles
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Ses deux Ben Hur ayant fait de lui un
spécialiste de la représentation des gays à l'écran, il
paraissait logique que William Wyler soit l'un des premiers à faire
un film où les lesbiennes sortaient du placard. Ce fut le cas avec
La Rumeur, film très audacieux (on est en 1961) mais qui
garde toutefois, de par sa
structure assez étrange, un pied dans le Hollywood du code Hayes.
ce film très émouvant est réellement passionnant dans sa gestion de la
représentation du tabou de l'amour saphique, qui reste même en ce moment
sous représenté au cinéma (beaucoup de gays mais pas beaucoup de
lesbiennes sur les écrans mises à part dans les pornos pour mâles)
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Des hommes entre eux
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Grâce au succès des Valseuses,
Bertrand Blier a carte blanche pour son prochain film ainsi qu'un
grand crédit auprès des financiers du Cinéma français. Il
réalise ainsi Calmos, une énorme provocation misogyne sortie en
pleine année de la femme.
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Véritable fiasco économique et tollé
auprès des spectateurs, le film est un monument d'humour bête et
méchant qui va tellement loin dans le mauvais goût que cela dessert
totalement la soit disant misogynie qui le fonde...Calmos: un film
féministe?
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Une nouvelle rubrique
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Jean-François Stevenin, avec seulement trois films à son actif, est l'un des cinéastes français les plus précieux au monde (rien que ça)...Le Cinéma est mort lui rend hommage avec la création d'une nouvelle rubrique que l'on espère régulière: La minute nécéssaire de Monsieur Stevenin.
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Comme promis vous trouverez ici-même le fabuleux texte du bonhomme paru dans les Cahiers du Cinéma à l'occasion de la mort de John Cassavettes. C'est beau à en pleurer... |
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