Presque chaque vendredi, un magazine en alternance :
Retour aux sources : décryptage des médias (2ème vendredi du mois)
- Chercheurs en ville : sciences humaines et questions urbaines en partenariat avec la Maison des Sciences de l'Homme en Bretagne
Les héroïnes : féminisme et égalité des sexes (4ème vendredi du mois)

Contrairement aux canards qui ont un plumage imperméable à l’eau, la poule ne sait pas nager. Elle peut, à la rigueur, flotter quelques temps avant que son plumage ne se gonfle d’eau.

Pour notre coquelet Kikeriki, qui prépare des recherches approfondies sur la vie des poissons, c’est très handicapant. Heureusement, il a trouvé un schéma pour fabriquer un pédalo en forme de canard,  qu’il baptise “La Calyspo 2”.

Sur son navire au parfait camouflage, il embarque Frédéric Le Manach. Ensemble, ils écument les océans pour comprendre ce qui arrive à nos cousins éloignés à nageoires, écailles et branchies.

En pédalant à toute allure, ils passent par la côte d’Azur où les pêcheurs s’exaspèrent, ils remontent jusqu’au marché aux poissons de Hambourg, où les vendeurs ne vendent presque plus que de l’élevage et finissent leur vadrouille à Berlin, pour y découvrir une drôle d’installation aux goûts de Tilapia et de basilic.

Extraits

Ah ! Glyphosate ! Quand tu nous tiens ! Encore et toujours du glyphosate dans les actualités du mois. Votera ? Votera pas ? Votera quoi ? Dark Vador a-t-il abusé du glyphosate ? La saga continue. Et, comme le dit le dicton populaire : quand Monsanto attaque, le bio contre-attaque. A hauteur de 17% précisément.
Actualités – Elise Amchin – 3’18”

Comment se portent nos océans ? A quoi ressemblent les outils responsables de la surpêche ? Pourquoi les Hollandais veulent-ils électrocuter les poissons ? Finira-t-on par trouver Némo ? Frédéric Le Manach de l’association Bloom nous dit tout.
Interview de Frédéric Le Manach – Elise Amchin et Karina Kochan – 9’15’’

Saviez-vous que le premier exemple symbolique de surpêche datait de 1992 ? Il s’agissait alors de la quasi-disparition de la morue. Alors, mesdames et messieurs, enfin surtout messieurs, arrêtez de choper de la morue (ou du thon) la biodiversité marine vous le rendra.
Interview de Philippe Cury – Marie Pecquerie – 10’34’’

Sur la Côte d’Azur, on pêche plus de chaussures que de poissons. Seuls sur les galets, les yeux dans l’eau, le rêve des pêcheurs était trop beau.
Reportage auprès des pêcheurs du Cros de Cagnes – Karina Kochan – 20’19’’

Et à Hambourg, le marché aux poissons ne vend quasiment plus de poissons issus de la pêche locale. Johannes et Kristie découvrent que la plupart des stocks vient soit de très loin, soit de l’aquaculture.
Reportage au marché aux poissons de Hambourg – Kristie et Johannes Bauer – 31’11’’

Et si on prenait le temps de s’arrêter pour écouter un musicien de rue à Bruxelles ? On ne prend plus le temps de s’arrêter pour écouter les musiciens de rue à Bruxelles.
Balade sonore – Elise Amchin – 40’44”

Aïe, aïe, aïe, ça se passe mal aux états généraux de l’alimentation ! Et pendant ce temps-là, Ô surprise, les Verts et les libéraux allemands n’arrivent pas à se mettre d’accord sur leurs objectifs climatiques. Heureusement que Nicolas Hulot est là pour essayer d’essayer de changer les choses.
Politik – Elise Amchin et Karina Kochan – 42’14”

Alors ? Où le poisson durable se cache-t-il ? Dans les cuves de tilapia au basilic (ou de basilic au tilapia ?) ou derrière les boites de Croustibat MSC ? Marie Pecquerie décode pour nous le marketing des supermarchés et Sofie Neu nous prend dans sa barque et nous emmène dans une ferme étrange où le caca des poissons nourrit (avec amour) le basilic bio.
Solutions – Karina Kochan, Marie Pecquerie et Sofie Neu – 47’49”

Émission produite et écrite par Elise Amchin et Karina Kochan
Technique Raphaël Bellon et Roman
Montage Elise Amchin

Merci à

Marie Pecquerie
Johannes et Kristie Bauer
Sofie Neu
Anna Ablazevica
Alexandre Boudry
Jérémi Chesnin
Léo Pierrard
Elyse Pezo
Florian Scaduto

et à Radio Raje pour son accueil à bras ouverts dans leur beau et haut studio montreuillois.

Et bien sûr, un grand merci à vous !